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UOB : L'ENLISEMENT À DOUBLE TRANCHANT

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Il est bien loin les temps glorieux de l'Université Omar Bongo .Aujourd'hui au milieu les discours policés , une sombre réalité. Qavoir et Universalité oui mais pour quel Progrès?

Dix ans aujourd'hui que l’Université Omar Bongo perd sur le plan académique ses lettres de noblesse.Souvent décrié par les étudiants d’aujourd’hui par l’usage des grèves , les plaintes d’ingérence des politiques et les politiques de réussite ambiguës.

Depuis des années, les étudiants dénoncent sans cesse l'état de délabrement dans lequel se trouve la structure. Il faut dire que de sa création à nos jours, elle n'a pas vraiment eu d'évolution, ce qui fait qu'aujourd'hui elle se trouve dans un piteux état. 

Manque de structures d'accueil (d'amphithéâtres) ; ce qui est la cause directe des effectifs pléthoriques. Étudiants et personnel administratif travaillent dans des conditions plus que difficiles et déplorables. C'est ce phénomène qui peut semble-t-il générer un fort taux d'échec et de redoublement, particulièrement en licence1, et ceci, en dépit du fait que d'autres étudiants parviennent à faire des ''sans fautes" .

Depuis sa création en 1970, sous l'appellation initiale d'université Nationale du Gabon (U.N.G), l'Université Omar Bongo (UOB) est composée de deux facultés : une faculté de Droit et de Sciences Économiques (FDSE), et une faculté de Lettres et des Sciences Humaines (FLSH). 

 De plus, on pourrait dire que oui, qu'il se pourrait que ceux-ci y participent. Mais, au regard des personnes qui parviennent à briller malgré ces conditions, la question reste tout aussi pertinente et nous incite à nous interroger davantage. En effet, nous savons bien que la structure qui avait  célébré ses 50ans d'existence il n'y a pas si longtemps rencontre de nombreuses difficultés, tant sur le plan structurel, qu'administratif mais n'empêche que certains étudiants parviennent à se distinguer à travers des parcours sans fautes et indiscutables. 

 Taux d’échec à l’université à double tranchant

Le taux d’échec constaté dans les chiffres est également dû à un fait  que bon nombre d'étudiants du pays viennent s'inscrire à l'UOB juste pour l'obtention de la bourse, sans pour autant assister aux cours et aux examens. On les retrouve pour la plupart dans des écoles supérieures de la place. On les appelle familièrement des "fantômes". D'autre part, on peut noter le manque de rigueur dans le travail de certains étudiants qui y vont juste pour s’amuser, se disant en eux-mêmes qu'ils travaillent ou pas rien ne changera. Aussi, un facteur pourrait également entrer en compte : celui du changement d'univers. En effet, l'élève revenant de terminale a le plus souvent du mal à s'adapter lorsqu'il arrive en "fac" et peut ainsi reprendre sa première année à cause de cela.

 Cependant, malgré toutes ces difficultés, plusieurs parviennent à s’en sortir en faisant des parcours exemplaires. Ils arrivent parfois tant  bien que mal à travailler dans ces conditions se surpassant parfois. Comme pour dire qu'il n'y a pas de magie. Si certains qui y vont pour s'amuser se mettaient au travail, ne pourrait-il pas aussi se distinguer au même titre que ceux qui parviennent à le faire chaque année ?

Par GLEN OSSUI

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